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Raid Goum

Hiking through Life
« No one can pass through life, any more than he can pass through a bit of country, without leaving tracks behind, and those tracks may often be helpful to those coming after him in finding their way. » 

Cheminer dans la vie
« On ne peut avancer sans laisser des traces derrière soi, que ce soit dans la vie ou dans la campagne. Et les traces laissées seront souvent utiles à ceux qui viendront après vous pour trouver leur chemin.»

Baden-Powell

Chaque Compagnon participera un raid Goum.

Méthode initiée en 1970 par Michel Menu, grande figure du scoutisme français, les Goums s’adressent prioritairement aux jeunes catholiques de 20 à 35 ans.

« Chez les Goums, comme chez les routiers, la spiritualité rentre d'abord par les pieds : de fait, la marche au long cours fait son travail seule et porte son effet sur toute la personne, elle la recentre. En marchant, le Goumier apprend à se connaître, à se construire, à exister, à rencontrer l'autre ... et son Seigneur ! Une belle façon de se refaire, peu à peu, avec ses frères, un corps, un esprit, une âme... !»

Avec l’aide des Goums, nous avons le projet d’organiser pour les Compagnons et Semeurs EI des raids Goum EI (à partir de 20 ans, pas avant). 

Un raid Goum EI est formé de quinze à vingt Compagnons et Semeurs qui marchent pendant une semaine de manière itinérante en autonomie complète. Il s’agit d’une aventure humaine et spirituelle : marche, silence, Téfila (prières), Hitbodédout (auto-isolement, méditation), Limoud (étude de textes), Chirim (chants), Rikoudim (danses) et fraternité sont au cœur de cette reconnexion au désert, à nous-mêmes.

Nos raids Goum s’achèveraient par un Chabbat dans le désert (des Semeurs viendront nous y apporter la manne).

Au 18e siècle, rabbi Na'hman de Bratslav insistait sur l’importance de s'isoler dans la nature au moment de s'adresser à son Créateur. Il exprimait cette nouvelle dimension dans la prière suivante : 

« Maître de l’univers,
Permets-moi d’être seul ;

Fais que je prenne l’habitude d’aller chaque jour dehors au milieu des arbres, de l’herbe et de tout ce qui pousse, et là, je serai seul pour entrer en prière, pour parler à l’Unique auquel j’appartiens.

Fais que je puisse exprimer en cet endroit tout ce que j’ai dans le coeur, que les feuillages des champs, les herbes, arbres et plantes s’éveillent à ma venue pour envoyer leur force vitale dans les mots de ma prière, de façon à ce que ma prière et mes paroles soient enrichies de toute la vie et de tout l’esprit des choses vivantes créées unique par la Source transcendante.»

Fais que je puisse alors laisser couler les mots de mon cœur devant ta Présence, comme de l’eau, O Dieu, et que je puisse lever mes mains vers Toi pour te célébrer, en mon nom et ceux de mes enfants, de ma famille.»

GOUM

Les Goums ont choisi comme symbole la « croix » des Touaregs qui vivent dans une des parties les plus inhospitalières du globe au centre du désert du Sahara (il y a plusieurs théories concernant la symbolique de cette « croix »). Les scouts catholiques ont ajouté leur croix potencée en son centre.

Pour les scouts juifs, les trois bras inférieurs de cette « croix » symbolisent l’Harmonie ; le bras supérieur est surmonté d’un cercle décoré de cinq rayons. Ces cinq rayons symbolisent l’enseignement d’Abraham Infeld qui se rejoignent dans une rond central symbolisant le Chabbat. Au centre de cette « croix » figure un des plus vieux symboles juifs : le Maguen David, le bouclier de David.

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• Marcher dans le désert d’Israël aurait du sens pour les Compagnons et Semeurs EI. Nous pourrions organiser ces randonnées avec l’aide et la participation des EI d’Israël.

La vie de Moché Rabénou, Moïse notre maître sera au coeur de nos réflexions.

Moïse, est devenu pour les sages la figure du maître par excellence. Quiconque enseigne la Tora est considéré comme son héritier. Voilà pourquoi Moïse est appelé dans nos synagogues, Moché Rabénou, Moïse notre maître, Moïse notre « rav », notre rabbin. 

Moïse n’avait bien entendu pas reçu d’ordination rabbinique. Il n’est nulle part appelé rabbin dans la Tora. Pourtant, pour la tradition juive, il est le plus grand des maîtres, celui dont découle toute la loi écrite et orale.

Le traité du Talmud mena'hot 29b raconte « qu’un jour Moïse fut transporté à la yéchiva de rabbi Akiva (un maître qui vécut des siècles plus tard). Pendant que le maître expliquait le loi, Moïse assis au fond de la salle, ne comprenait pas ce dont il était question, ce qui le plongeait dans un trouble profond. Puis un disciple demanda à rabbi Akiva : d’où tenons-nous cette loi, cette hala'ha ? Et Akiva de lui répondre : c'est une tradition qui fut donnée à Moïse notre maître, au Sinaï. L’esprit de Moïse en fut apaisé.»

Moïse fut le premier homme à recevoir la révélation au Mont Sinaï. Pour la tradition, tout ce qui se dit depuis, découle de ce qu’il a entendu. C’est à partir de lui et de sa vision que put s’enrichir, se développer, et s’enraciner le judaïsme rabbinique dont nous sommes aujourd’hui les héritiers.

 

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