Citations pour promesse

Devise de l’école Gilbert Bloch d’Orsay

« Chaque Juif doit y apprendre qu’il ne peut pas vivre sans judaïsme, mais aussi que le judaïsme ne peut pas vivre sans lui.»

 

Robert Gamzon (Castor)

1. « Quand je pense à eux, à eux tous et à elles toutes, à tous ces jeunes Juifs capables de travailler comme des brutes, de penser comme des philosophes ou des poètes, et de mourir comme des héros, je sens monter en moi une grande vague d’amour.

O je t’aime, jeunesse de mon peuple, ardente, indisciplinée, ambitieuse, critique, mais pleine de sève, pleine de vie, éternellement vibrante et enthousiaste, toujours renaissante, toujours vivante, malgré les pires persécutions et les pires déceptions !»

 

2. « Soyez ce que vous êtes, et soyez-le à fond. Faites ce que vous faites, et faites le bien.»  

 

David3. « Je voudrais que tu sois un bâtisseur, Non pas un discuteur,
Depuis trop longtemps, Israël discute et gémit, éructe et marchande.
N’essaie plus d’entrainer tes frères par des discussions, des résolutions, des motions….
Assez de ces parlottes ; la petitesse des hommes y noie l’idéal dans un bain de vinaigre.

Laisse tout ça ….

Donne-moi la main, donne-lui la main, chantons ensemble, tirons ensemble et bâtissons ensemble par la joie de notre cœur et l’effort de nos bras une vie nouvelle et un monde nouveau !

Il faut d’abord nous bâtir nous-mêmes, bâtir de jeunes juifs qui ne soient ni des parasites, ni des trafiquants, mais des hommes sachant produire et voulant donner.

 Je voudrais que tu sois un bâtisseur, non pas un discuteur ….
Que tes mains ne s’agitent plus dans le vide pour y soutenir des mots
Mais saisissent un outil solide pour construire.

Construire une chose robuste et simple, pas un château de cartes, pas un château en Espagne, mais un objet qui tienne et qu’on puisse toucher.

CharpentierPour construire, il faut apprendre…
 … Apprendre à te servir du marteau et de la scie, de la pioche et de la pelle.
Tu apprendras la valeur de l’effort….

Effort stérile du débutant qui s’épuise à contre temps…
Effort savant de l’ouvrier dont l’outil semble progresser tout seul par une entente secrète avec la matière.
Tu apprendras la valeur du temps et des heures, heures grises et maussades du temps gâché, de l’outil qui casse, du travail à refaire.

Heures joyeuses où le travail avance.
Je voudrais que tu connaisses l’allégresse du travail qui avance.
C’est comme un chant qui s’élève vers le ciel.
C’est comme une course au lever du soleil.

Tu sentiras la joie d’avoir produit….
Produire mille petits boulons par jour sur une machine trépidante…
Tailler un bloc de pierre, scier un arbre en planches ….
Ou peindre un tableau ….

L’ouvrier qui contemple son ouvrage a la même joie tranquille et profonde, image peut-être d’une joie divine ….
« Dieu contempla son ouvrage, l’ouvrage qu’il avait fait, et vit que c’était bien. »

Je voudrais que tu sois un bâtisseur …. Non pas un discuteur ….
Que tes mains ne s’agitent plus dans le vide pour y soutenir des mots ….
…. Mais saisissent un outil solide, pour construire …»

AVODAH (Construire) - Message du Commissaire National (paru dans EIF, décembre 1934)

 

Edmond Fleg (Chef Fleg)

1. « Je suis juif, parce que, né d’Israël, et l’ayant perdu, je l’ai senti revivre en moi, plus vivant que moi-même.

Je suis juif, parce que, né d’Israël, et l’ayant retrouvé, je veux qu’il vive après moi, plus vivant qu’en moi-même.

Je suis juif, parce que la foi d’Israël n’exige de mon esprit aucune abdication.

Je suis juif, parce que la foi d’Israël réclame de mon cœur toutes les abnégations.

Je suis juif, parce qu’en tous lieux où pleure une souffrance, le juif pleure.

Je suis juif parce qu’en tous temps où crie une désespérance, le juif espère.

Je suis juif, parce que la parole d’Israël est la plus ancienne et la plus nouvelle.

Je suis juif, parce que la promesse d’Israël est la promesse universelle.

Je suis juif, parce que, pour Israël, le monde n’est pas achevé : les hommes l’achèvent.

Je suis juif, parce que, pour Israël, l’Homme n’est pas créé : les hommes le créent.

Je suis juif, parce qu’au-dessus des nations et d’Israël, Israël place l’Homme et son Unité.

Je suis juif, parce qu’au-dessus de l’Homme, image de la divine Unité, Israël place l’Unité divine, et sa divinité.» 

(Pourquoi je suis Juif, Edmond Fleg, 1928)

 

200px-Gamzon_fleg2. « Que la jeunesse créatrice de l’Éternel habite chacun de vos instants, … Que jamais ni dans les pratiques de la religion, ni dans celle de la famille ou de l’amitié, ni dans l’accomplissement de vos devoirs de citoyens ou d’hommes, ni dans le plus humble travail, ni dans le plus humble plaisir, les froids mécanismes de l’habitude n’éteignent en vous l’étincelle créatrice qu’y alluma le reflet de la divinité.»

 

 

Emmanuel Levinas

« Ce qui est important, ce n’est pas le croire, mais le faire. Le bien faire est l’acte même de croire.»
(À l’heure des nations, Minuit, 1988, p. 192)

 

Moses (ou Moïse) Mendelssohn

« Le judaïsme n’est pas une « foi révélée » mais une « loi révélée.»
(cité par Emmanuel Levinas – À l’heure des nations, Minuit, 1988, p. 163)

 

Rabbi Kalonymus Kalman Shapira (the Piacezna Rebbe)

« Nous soyez pas découragé si vos ancêtres immédiats ne sont pas remarquables. Laissez-vous aller et regardez bien au-delà, au plus profond de votre passé. Vous descendez de saints hommes et femmes, de prophètes, de sages de la Michna et du Talmud, de grands rabbins et de tsadikim.

Le Talmud enseigne (Pessa‘him 66a) que le Peuple d’Israël n’est pas composé de prophètes, mais au moins d’enfants de prophètes. Il apparaît clairement dans le Talmud qu’il n’est pas fait référence à un lointain passé mais au fait qu’aujourd’hui encore une étincelle du pouvoir prophétique de ses ancêtres se trouve dans chaque enfant juif.

Il vous suffit de creuser pour la trouver en vous.»

Sefer ‘Hovat HaTalmidim

 

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